À la rencontre de Véronique, notre formatrice bénévole

À la rencontre de Véronique, notre formatrice bénévole

Nous vous invitons à découvrir Véronique, notre bénévole qui anime le module de botanique de la formation professionnelle. Merci à elle pour son temps, et pour la passion qu’elle apporte à chacun de ses cours ! 


P&R : Depuis quand es-tu dans le monde de la fleur ? 

Ça a commencé assez tôt, puisque j’étais dans le jardin de ma mère, qui était très fleuri. C’est ça qui m’a donné le goût d’y aller, et de me lancer. Après, j’ai fait mes études à la faculté, donc je suis botaniste de formation universitaire, puis j’ai tiré la ficelle. J’ai fait de l’art floral, j’ai fait une reconversion en fleuriste, mais c’était un peu moins facile à cause de mon âge. Je suis donc depuis toujours dans le monde de la fleur et ça continue encore aujourd’hui. 



P&R : Peux-tu nous décrire l’enjeu d’un module de botanique ? 

Dans le cadre de la formation, c’est intéressant non pas pour la botanique en tant que telle, mais c’est très intéressant pour comprendre le cycle de la fleur, leur vie, leurs besoins. Les fleuristes ne font pas que vendre des fleurs, ils.elles expliquent aussi aux client.e.s comment en prendre soin, comment elles vivent, d’où elles viennent, comment on les produit, comment elles ont évolué. Les fleuristes donnent des conseils, et c’est important de les connaître et de les avoir pratiqués avant ; c’est ce qu’apporte le module de botanique. 


P&R : Vois-tu un changement de comportement/habitudes de consommations autour de la fleur ?

Ca fait plus de 15 ans que je vais à Rungis, et effectivement la notion de fleur française on en entend parler depuis ⅚ ans, et elle prend de plus en plus d’ampleur, ce qui est très positif. On parle du Var, mais il y a aussi la Bretagne, et d’autres régions naturellement fortes pour la production de fleurs. On va vers le raisonnable, l’éco-responsable. Egalement, il y a une forme d’éducation de la clientèle qui passe par les fleuristes, et les client.e.s arrêtent progressivement de demander des fleurs impossibles à faire pousser en hiver. 



P&R : Pourquoi as-tu décidé de devenir formatrice /ou/ Comment en es-tu arrivée à devenir formatrice ?

J’ai eu l’occasion de faire une formation dans le domaine bancaire, et ça m’a beaucoup plu de transmettre. Il arrive une période dans la vie où on a envie de transmettre, une fois qu’on a transmis à ses propres enfants, qu’on a transmis beaucoup, on veut transmettre de façon différente, et donner ce témoin. C’est ce que je fais dans cette formation. 


P&R : Le module de formation que tu voudrais animer ?

Les cours d’art floral, car c’est ce que j’anime aussi à côté. 


P&R : Quel est l’aspect du métier de formatrice que tu ne connaissais pas et qui t’a surprise depuis que tu as commencé ce métier ? 

Je n’avais pas vraiment anticipé ce métier. J’ai pris ce que je pouvais prendre, et j’accueille ce qui arrive. 


P&R : Qu’est ce que ça fait de travailler avec des promotions peu nombreuses (6 personnes par promo)?

C'est agréable parce qu’on peut aller plus loin avec chaque personne, et mieux les connaître. Les futures fleuristes m'apportent beaucoup. De voir cette force de vie, cette jeunesse, c’est agréable, et ce même du côté de l’équipe. 


P&R : Aimes-tu une saison en particulier dans le métier de fleuriste ? Si oui pourquoi ?

J’aime bien le printemps et l'été pour la richesse des végétaux, mais j’aime beaucoup l’ambiance de l’automne et les couleurs chaudes. 


P&R : Une reine des fleurs selon toi ?

Bien évidemment, la véronique !

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